Ce far breton aux pruneaux fondants et au lait entier fait fondre tous les gourmands à la première bouchée

Généreux, parfumé, fondant… Ce far breton à l'ancienne est le dessert qui rassemble autour de la table. Aux pruneaux et à l'eau-de-vie de cidre, il sent bon la tradition bretonne et les grandes tablées familiales. Une recette ultra simple, précieusement transmise par Amédé Vicet dans le magazine "Bretons en Cuisine". C'est le moment d'allumer le four !

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Le dessert breton par excellence, entre flan et gourmandise rustique

Je ne sais pas vous, mais moi, le far breton, ça m’évoque immédiatement les vacances chez ma grand-mère. Ce parfum de lait chaud, cette texture de flan dense, presque moelleuse, et ces pruneaux dodus qu’on cherche à chaque bouchée… Il n’y a pas plus réconfortant. Encore aujourd’hui, c’est l’un de mes desserts préférés : pas prétentieux, mais toujours attendu avec impatience.

Et cette version signée Amédé Vicet y ajoute une touche bien bretonne : une petite lampée d’eau-de-vie de cidre, histoire de donner du caractère à la douceur. C’est simple, c’est rustique, c’est un vrai goûter doudou. Et entre nous, c’est encore meilleur le lendemain, bien frais !

Les ingrédients pour un far breton traditionnel et réussi

Pour 6 personnes, prévoyez :

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  • 250 g de pruneaux dénoyautés
  • 25 g d’eau-de-vie de cidre (ou du rhum, si vous préférez)
  • 125 g de farine
  • 3 œufs
  • 125 g de sucre en poudre
  • 50 cl de lait entier
  • Du beurre pour le moule

Facultatif : un peu de sucre pour caraméliser le moule)

Une préparation sans stress pour un dessert qui sent bon la Bretagne

Commencez par faire macérer les pruneaux dans l’eau-de-vie pendant une petite demi-heure.

Pendant ce temps, préparez votre appareil : dans un grand saladier, versez la farine, creusez un puits et cassez-y les œufs.

Ajoutez le sucre, puis incorporez progressivement le lait en mélangeant doucement à la cuillère en bois. La pâte doit être bien lisse et homogène, sans grumeaux.

Préchauffez le four à 180 °C.

Beurrez un moule à manqué (20 cm de diamètre), et si vous aimez les bords caramélisés, saupoudrez-le d’un soupçon de sucre.

Disposez les pruneaux au fond, versez la pâte par-dessus, et hop, au four pour 35 à 40 minutes.

Le far doit être bien doré, avec une croûte légèrement soufflée. Une fois tiède, démoulez-le et laissez-le reposer au frais. Il se déguste froid ou à température ambiante, selon les goûts.

Le far breton, c’est encore meilleur quand on le partage

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Ce far, je l’ai servi lors d’un dîner improvisé entre amis. Il a fait l’unanimité : certains l’ont redécouvert, d’autres l’ont découvert tout court. C’est le genre de dessert sans fioritures mais plein d’âme, qu’on a plaisir à refaire, à transmettre, à raconter. Et si vous avez des enfants ? Bonne nouvelle : ils adorent (et non, pas d’effet secondaire avec les 25 g d’alcool !).

Le secret, c’est la patience : laissez-le bien refroidir, il sera encore plus savoureux. Et le bonus ? Il se conserve très bien, deux ou trois jours au frigo, bien emballé.


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