Fine, généreuse, ultra croustillante : la tarte aux pommes d’Éric Frechon fond en bouche et réchauffe le cœur

Fine comme un feuilleté, dorée comme un dimanche après-midi, la tarte aux pommes d’Éric Frechon a ce petit goût d’enfance qu’on n’oublie jamais. Transmise par sa mère, cette recette a été la toute première qu’il a réalisée, bien avant les étoiles et les grandes tables. Une tarte simple, rapide et pleine de tendresse, à déguster tiède, de préférence avec un bon thé ou un chocolat chaud.

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Une première recette d’enfance devenue une madeleine croustillante

Pas de crème, pas d’appareil complexe, pas même d’œufs : juste des pommes, du sucre, du beurre et une pâte feuilletée. C’est dans cette simplicité que réside le charme de cette tarte, mise au point dans l’enfance du chef et restée inchangée depuis.

Éric Frechon le dit lui-même : c’est la première recette qu’il a faite avec sa maman. Et elle fonctionne toujours aussi bien. Fine, croustillante, fruitée, elle coche toutes les cases du dessert d’automne réconfortant.

Ce qui frappe dès la première bouchée, c’est ce parfum familier, cette alliance du fruit fondant et du croustillant beurré. On a l’impression de mordre dans un souvenir heureux, un goûter volé à un dimanche de novembre. Cette tarte n’est pas juste un dessert : c’est une émotion comestible, un moment suspendu entre le four et le cœur.

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Les 5 ingrédients ultra simples pour une tarte croustillante et fondante

  • 1 pâte feuilletée (maison ou de chez le boulanger, idéalement)
  • 1 à 2 pommes golden, selon la taille
  • Un peu de beurre (doux ou demi-sel, selon les goûts)
  • Du sucre en poudre
  • 1 sachet de sucre vanillé

C’est tout. Pas de garniture, pas de crème. Le fruit et la pâte sont les vrais héros ici. D’ailleurs, c’est ce qui fait toute la différence : un choix simple mais fondamental.

Une pâte dorée, des pommes caramélisées : le secret d’une tarte qui fait croustiller l’automne

Pour commencer, préchauffez le four à 180 °C. Découpez la pâte en cercle si elle ne l’est pas déjà, et déposez-la sur une plaque recouverte de papier cuisson. Piquez-la à la fourchette pour éviter qu’elle ne gonfle à la cuisson.

Ensuite, lavez les pommes, épluchez-les, puis tranchez-les finement (avec une mandoline si possible pour plus de régularité). Disposez-les joliment en rosace ou en rangées sur la pâte.

Puis, ajoutez de petits morceaux de beurre tous les 3 cm environ. Saupoudrez généreusement de sucre en poudre, puis parsemez de sucre vanillé pour relever les arômes.

Enfin, enfournez pour 40 minutes à 180 °C, jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée et les pommes légèrement caramélisées. À ce stade, la maison sentira divinement bon.

Dégustez tiède, avec une boisson chaude, pour un moment douceur 100 % automne

Là, je vous le dis : tiède, c’est le mot-clé. Cette tarte, sortie du four, a ce croustillant inimitable et ce parfum de pomme chaude qui vous donne envie d’un gros plaid et d’un feu de cheminée.

Certes, pas besoin de chantilly, ni de boule de glace. Elle se suffit à elle-même. Et si vous l’associez à une boule de crème fraîche épaisse ou à un thé noir bien chaud, vous venez d’inventer votre dimanche idéal. Mieux encore, elle se glisse parfaitement dans un brunch automnal, aux côtés d’un bol de granola, de quelques noisettes torréfiées ou d’une compote de poires maison.

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Cette tarte, c’est un dessert doudou, celui qu’on a envie de faire et refaire, parce qu’il est accessible, réconfortant et universel. Elle parle de souvenirs, de moments simples partagés en cuisine, de ce lien invisible entre le goût et l’émotion. Une tarte fine, oui, mais avec une vraie histoire à l’intérieur.


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