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Le cabillaud devient trop cher : ce poisson prend brillamment le relais
Quand on veut manger léger, on pense souvent à du poisson blanc. Avec une belle purée ou quelques légumes poêlés, c’est simple, bon et équilibré. Et souvent, c’est vers le cabillaud que l’on se tourne. Sa chair nacrée, sa texture moelleuse font l’unanimité. Mais son prix grimpe sans cesse. Chez le poissonnier comme au supermarché, le kilo dépasse 28 euros. C’est devenu un luxe.
Heureusement, il existe une autre option. Elle ressemble beaucoup au cabillaud, mais coûte deux à trois fois moins cher. Et surprise : de grands chefs l’ont déjà adoptée. Comme le rappelle le poissonnier Vincent Sorty sur France Bleu, 80 % du cabillaud vendu en France est importé, souvent congelé.
Le cabillaud sauvage, pêché en Norvège ou dans l’Atlantique nord-est, est devenu rare et cher. Quant au cabillaud d’élevage, sa production reste faible. Résultat : les prix s’envolent. Il est temps de regarder ailleurs.
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Le merlu : un poisson doux, local, et déjà adoré par les chefs
Voici donc le merlu, aussi appelé colin. Ce poisson blanc a une chair fine et délicate, proche du cabillaud. On le pêche en Méditerranée ou dans l’Atlantique, et son prix tourne autour de 10 euros le kilo. Il est donc bien plus accessible. Et surtout, il figure à la carte de restaurants étoilés. Au restaurant Lalique, le chef Jérôme Schilling sublime un merlu de Saint-Jean de Luz confit, accompagné de bergamote et de fleur de sureau.
Le merlu n’a pas exactement la même texture que le cabillaud, qui se détache en flocons. Sa chair est plus serrée, certains la trouvent même plus raffinée. Il s’adapte à toutes les cuissons : à la poêle, en papillote, ou poché. Un filet de merlu, une bonne purée maison ou des légumes rôtis, et c’est un festin de semaine prêt en 20 minutes.
Simple, rapide et bon : le merlu coche toutes les cases du quotidien
Le merlu, ce n’est pas juste un poisson économique. C’est aussi un plaisir à cuisiner. Il ne sent pas fort, cuit vite et s’adapte à tous les styles. En semaine, on le passe à la poêle avec un peu d’huile d’olive et des poireaux fondants.
En version plus gourmande, on le nappe de moutarde à l’ancienne avant cuisson, on l’enfourne, et on le sert avec quelques pommes vapeur. Résultat ? Un plat qui a tout d’un repas de fête… sans en avoir le prix.
Vous aimez les saveurs plus exotiques ? Essayez le merlu avec du lait de coco, un peu de gingembre râpé, et du riz parfumé. Il fonctionne aussi en fish and chips, pané à l’anglaise, croustillant dehors, fondant dedans. Bref, c’est un caméléon des fourneaux.
La prochaine fois, laissez le cabillaud… et misez sur le merlu
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Si vous cherchez un poisson blanc accessible, local, polyvalent et savoureux, tournez-vous vers le merlu. Il n’a pas à rougir face au cabillaud. Il a conquis les chefs, il a tout pour séduire les familles, et il pourrait bien devenir votre nouvel indispensable.
Alors, à votre prochaine virée au marché ou au supermarché, ne l’ignorez plus. Ce poisson discret, vendu trois fois moins cher que le cabillaud, pourrait bien vous faire redécouvrir le plaisir de bien manger… sans se ruiner.


