« C’est le Mont-Blanc… » : Mercotte recadre Lignac en pleine émission, surpris par le nom d’un gâteau traditionnel

Un simple nom de gâteau, une réflexion de Cyril Lignac, une réplique cinglante de Mercotte… et voilà que la torche aux marrons devient l'héroïne inattendue de l'épisode 5 du Meilleur Pâtissier.

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Un quiproquo sucré entre chefs : la torche aux marrons déroute Lignac

Dans l’épisode diffusé le jeudi 9 octobre, les candidats du Meilleur Pâtissier s’affrontaient autour d’une épreuve créative originale : imaginer une tarte en forme d’animal. Victoria, candidate alsacienne, opte pour une vache en hommage à ses racines, et dévoile un dessert appelé « torche aux marrons« . Cyril Lignac s’étonne : « C’est quoi une torche aux marrons ? ».

Ni une ni deux, Mercotte le recadre avec le sourire : « C’est le Mont-Blanc. En Alsace, ça s’appelle la torche aux marrons ». La salle rit doucement, Cyril Lignac hoche la tête. Ce moment de télé visionné par des millions de gourmands dit tout : le patrimoine culinaire français est une mosaïque de noms, de pratiques, d’histoires.

Quand un ingrédient régional sème le doute dans l’assiette

Mais Victoria ne s’arrête pas là. Sa torche aux marrons contient un ingrédient atypique : le confit d’églantine. Une récolte sauvage, acide et douce à la fois, typique d’Alsace. Lignac s’interroge, curieux : « Marron et églantine ? » Victoria répond sans hésiter : « En Alsace, c’est un classique. »

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Ce dialogue, apparemment anodin, rappelle une vérité profonde : la cuisine régionale n’est pas une note de bas de page dans les livres de recettes, c’est le cœur battant de notre identité gastronomique. Pour un public national, entendre « torche aux marrons » au lieu de « Mont-Blanc » peut surprendre, voire dérouter. Pour un Alsacien, c’est simplement évident.

Le savoir-faire face aux juges : entre traditions et modernité

L’épisode a été marqué par ce subtil choc des cultures. Mercotte, gardienne inflexible de la tradition pâtissière, ne laisse rien passer. Son petit recadrage n’est pas une moquerie, mais un rappel de l’exigence : nommer un gâteau, c’est déjà en raconter l’origine.

Cyril Lignac, lui, joue le rôle du curieux urbain, parfois pris de court, mais toujours bienveillant. Ce duo fonctionne parce que l’un incarne la transmission, l’autre l’ouverture. L’audience, elle, se régale de ces frictions gourmandes.

Entre rire et émotion, un épisode riche en enseignements

La suite de l’épisode confirme la tendance : des saveurs surprenantes, un attachement profond aux racines, et des performances solides. Margot décroche le tablier bleu, grâce à son aisance technique et sa créativité constante. Clara, malheureusement, quitte l’aventure.

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Mais ce que l’on retiendra surtout, c’est cette scène où un nom de gâteau devient sujet de débat. Car au fond, la cuisine, c’est aussi une langue vivante. Elle change selon les vallées, les accénts, les saisons. Et parfois, il faut une Mercotte pour nous le rappeler.


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