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Un dessert à l’ancienne qui se fait en quelques gestes et beaucoup d’amour
Pas besoin de robot ni de technique de pâtissier : ici, on cuisine à l’ancienne, à l’instinct et avec amour. La seule exigence ? Prendre le temps de beurrer chaque feuille de filo avec soin, sentir les pommes s’imprégner d’Armagnac, et écouter ce doux froissement de pâte qu’on froisse pour le dessus.
Ce que j’adore avec cette recette, c’est qu’elle a l’air sophistiquée alors qu’elle se fait en un quart d’heure à peine. Et pourtant, à l’arrivée : un croustillant irrésistible, un cœur fondant et ce parfum de beurre chaud et de fruits qui vous prend par le nez.
C’est le dessert que je sors quand je veux faire plaisir sans passer des heures en cuisine. Celui qui fait toujours dire : « Tu l’as achetée où, cette merveille ? », alors qu’il ne m’a demandé que quelques gestes et une poignée d’ingrédients.
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Ce qu’il vous faut pour 6 à 8 amateurs de douceurs croustillantes
- 12 feuilles de pâte filo bien fines (environ 250 g, à piocher au rayon frais ou surgelé)
- 2 belles pommes, type Golden bien mûres
- 50 g de beurre doux
- 50 g de sucre en poudre
- 50 ml d’Armagnac (ou de cognac, si vous avez ça sous la main)
Côté matériel : un moule à tarte de 28 cm, un pinceau, une petite casserole, une paire de ciseaux, une assiette creuse
En cuisine : quelques gestes simples, un peu de patience, et beaucoup de plaisir
- Commencez par laver vos pommes, puis coupez-les en tranches assez épaisses
- Faites-les mariner dans l’Armagnac, tranquillement, le temps que le four chauffe. Elles vont doucement s’imbiber et se détendre, un peu comme vous.
- Faites fondre le beurre à feu doux ou au micro-ondes : il doit être bien liquide mais pas brûlant. Gardez-le à portée de pinceau.
- Prenez vos feuilles de pâte filo. Une par une, beurrez-les au pinceau et saupoudrez-les d’un soupçon de sucre. Pas besoin d’en mettre des tonnes : juste ce qu’il faut pour créer ce petit croquant caramélisé à la cuisson.
- Mettez-en 6 dans le moule en les faisant largement dépasser des bords, façon drapé élégant.
- Disposez vos pommes marinées sur ce lit croustillant. Inutile de trop les sucrer, l’alcool a déjà fait une bonne partie du travail aromatique.
- Couvrez avec les 6 feuilles restantes, toujours beurrées et sucrées. Et là, petite astuce que j’adore : taillez ce qui dépasse avec des ciseaux, froissez les morceaux de pâte et déposez-les joliment au sommet. Ce sera la partie la plus croustillante, un vrai régal.
- Un dernier voile de sucre, quelques noisettes de beurre ici et là, et zou, au four ! 25 à 30 minutes à 180 °C, chaleur tournante.
- Surveillez les dernières minutes : la croustade doit être joliment dorée, comme un soleil d’automne.
- Laissez tiédir quelques instants avant de démouler… et surtout, savourez ce moment où la maison embaume la pomme, le beurre chaud et l’Armagnac.
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Ce dessert, c’est ma carte joker. Il épate, il régale, et il sent bon la cuisine de grand-mère. Vous pouvez le décliner : remplacer l’Armagnac par de la vanille, ajouter des raisins, changer de variété de pommes… même les feuilles de brick peuvent faire le job !
Et surtout : c’est croustillant à l’extérieur, fondant à l’intérieur, parfumé sans être lourd. Bref, tout ce qu’on aime. À servir tiède, avec un nuage de crème fraîche ou une boule de glace vanille, pour un moment de pur bonheur.
