Berlingot de Carpentras
L’origine du mot « berlingot » reste un mystère. Vient-il de l’italien berlingozzo ? Fait-il référence à la ville de Berlin ou à Bertrand de Got, le premier pape avignonnais ? Personne ne le sait, mais ce qui est sûr c’est que cette confiserie est d’origine arabe. Comme l’attestent des traités de pharmacie du XIème siècle, le travail du sucre était d’abord l’affaire des apothicaires. Ces morceaux de sucre étirés et parfumés s’appelaient des fanid. Vendu originellement chez les apothicaires comme produit médicinal, il est depuis le XIXème siècle, une gourmandise proposée chez les confiseurs. C’est Gustave Eysséric, un confiseur de Carpentras qui lui confère sa forme définitive en 1851. De forme pyramidale, ce bonbon au sucre, à base de sirop de fruits confits, translucide, coloré et rayé de blanc, change de couleur selon le parfum. En effet, le berlingot de Carpentras est rouge lorsqu’il est à la menthe, vert lorsqu’il est à l’anis ou encore jaune lorsqu’il est au citron. La tradition veut qu’un berlingot réussi possède au minimum 40 rayures blanches. Cette friandise se déguste en toute occasion.
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