Theresa a marqué plusieurs générations de niçois. Elle s’installe en 1925 dans cette ancienne boulangerie dont le four à bois avait été construit en 1873. Theresa ne peut pas rêver mieux pour faire cuire sa fameuse socca, une galette de farine de pois chiche niçoise. Chaque matin, elle cuit ses soccas dans son fournil de la rue Droite et part les vendre sur le cours Saleya. Theresa régale petits et grands de sa socca, mais également de ses pissaladières et tartes à la tomate. Les gamins du quartier viennent après l’école donner un coup de main en échange d’une pièce, pour éplucher les oignons, qui viendront garnir les pissaladières. Jean-Luc, l’actuel propriétaire de chez Theresa est l’un de ces enfants qui venaient gagner de quoi s’acheter des sucreries. Pour perpétuer la tradition et continuer à vivre sa madeleine de Proust, Jean-Luc décide de reprendre cet établissement en 2017 et aménage le fournil pour recevoir à déjeuner les niçois, qui avant ça, ne pouvaient se régaler de socca et de pissaladière uniquement sur le cours Saleya.