Spécialités gastronomiques, produits du terroir et bonnes adresses de Lyon

spécialités de Lyon

Quelles sont les spécialités gourmandes et gastronomiques lyonnaises ? Où déguster les produits du terroir emblématiques de Lyon pendant vos vacances ? Qui sont les artisans et restaurateurs de qualité de la ville ? Quelles spécialités lyonnaise acheter pour faire un panier garni ou un coffret gourmand 100% Lyon ?

Suivez le guide, je vous emmène à la découverte des spécialités et bonnes adresses de Lyon

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Spécialités boulangères et pâtisseries de Lyon

Sucré

  • Bugnes lyonnaises, les bugnes font partie de la famille des beignets traditionnellement vendus en période de carnaval
  • Brioche à la praline ou Praluline, cette brioche doit son succès à son moelleux à son goût inimitable dû aux amandes grillées et au sirop de sucre rouge coloré naturellement à la cochenille
  • Tarte à la praline, pour réaliser cette tarte on vient concasser de belles pralines roses que l’on fait fondre dans de la crème fraîche onctueuse.  Le mélange est ensuite déposé sur une pâte brisée pur beurre et mis à refroidir avant dégustation.
brioche à la praline de Lyon - Praluline spécialité lyonnaise
tarte aux pralines de Lyon dessert lyonnais
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Viandes et charcuteries de Lyon

  • Andouilette lyonnaise, l’andouillette lyonnaise est composée uniquement de fraise de veau coupée en lanière, assaisonnée à la moutarde et montée « à la ficelle »
  • Pâté en croûte de Lyon, le pâté en croûte a un attachement particulier avec la capitale de la gastronomie française, car il se tient chaque année à Lyon le championnat du monde de Pâté en croûte
  • Cervelas lyonnais, ce saucisson à cuire se caractérise par un grain assez gros et le fait qu’il est toujours soit truffé soit pistaché
  • Gratton de Lyon, les grattons sont réalisés à partir de petits morceaux de gras de porc comme la panne ou les parures de jambon, qui sont mis à fondre dans une sauteuse ou une marmite
  • Jésus de Lyon, le Jésus se différencie des autres charcuteries lyonnaises par sa maturation longue allant jusqu’à 7 mois
  • Rosette de Lyon, ce saucisson tire son nom du boyau qui sert à son embossage, le fuseau, qui correspond à la partie de l’intestin de porc qui se termine par le rectum, communément appelé « rosette » en raison de sa couleur rose
  • Saucisson de Lyon, quelques producteurs subsistent et proposent des saucissons de Lyon avec une farce faite de viande de boeuf et de porc, agrémentée de morceaux de lard coupés en dés. Ces lardons sont caractéristiques du saucisson de Lyon, qui, quand on le coupe dans sa tranche, laisse apparaître ces petits morceaux de lard qui lui apportent un goût unique
  • Sabodet de Lyon, ce gros saucisson à cuire est composé de tête de porc, de couenne, de viande de porc non dégraissée, le tout haché très grossièrement et assaisonné selon la recette de chaque artisan
saucisson de lyon charcuterie lyonnaise
pâté en croûte de lyon charcuterie et plat du lyonnais

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Plats, desserts et recettes typiques de Lyon

  • Gras-double, on peut trouver le gras double sous le nom de bonnet nid d’abeille en référence à la forme des replis de cet estomac de bovin blanchi et sauté en persillade, qui fait penser à un tissu en nid-d’abeilles
  • Quenelle lyonnaise, chair de poisson, crustacés ou coquillages, broyée, assaisonnée et additionnée d’œuf qui est moulée et cuite dans l’eau bouillante
  • Tablier de sapeur, panse de boeuf marinée, enrobée de chapelure et frite dans une sauteuse
  • Saucisson brioché, brioche tendre et moelleuse qui enrobe un magnifique cervelas lyonnais à la pistache
  • Volailles de Bresse AOP, elle serait issue du métissage entre les volailles gauloises locales et celles importées par d’autres populations au cours de l’Antiquité, donnant de nouvelles races comme la Blanche de Bény, seule variété incluse dans l’AOP
tablier de sapeur
saucisson brioché de lyon charcuterie du lyonnais

Fromages de Lyon

  • Cervelle de canut ou claqueret du lyonnais, les canuts, ouvriers tisserands lyonnais peu fortuné du XIXe siècle, ont inventé un fromage blanc mélangé d’herbe, d’échalotes et d’oignons afin de remplacer la cervelle d’agneau, beaucoup trop chère pour eux. La recette a ensuite pris le nom de cervelle de canut
  • Pierre dorée, ce fromage doit son nom à sa texture et sa couleur dorée qui rappellent une pierre calcaire utilisée pour construire les habitations du beaujolais, des pierres qui prennent une couleur dorée en réfléchissant la lumière du soleil grâce à leur forte teneur en oxyde de fer
  • Saint-Marcellin IGP, fromage au lait de vache onctueux et fondant qui a fait la réputation de la Mère Richard à Lyon
  • Romans (ou Saint-Félicien), ce fromage est plus grand et plus crémeux que son cousin, le Saint-Marcellin IGP
  • Rigotte de Condrieu AOP, ce petit fromage de chèvre AOP au caillé lactique possède une texture homogène et lisse grâce à sa méthode de fabrication
Saint-Marcellin IGP fromage
cervelle de canut fromage spécialité de Lyon et des bouchons lyonnais
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Epicerie, confiseries, biscuits et condiments de Provence

Sucré

  • Cocon de Lyon, cette confiserie est un véritable mille-feuille de textures. Le cocon de pâte d’amande jaune à la texture moelleuse est recouvert d’une couche de sucre cristallisé, croquante et croustillante sous la dent. Au coeur du cocon se cache un praliné lisse en bouche, parfumée à l’orange et à la liqueur de curaçao
  • Papillote lyonnaise, chocolats ou pâtes de fruits enveloppés dans un papier brillant aux extrémités frangées. Sur la face intérieure du papier coloré est imprimé une blague, un rébus, un adage lyonnais ou un dessin
  • Praline rose de Lyon, c’est une déclinaison de la praline traditionnelle. Cette amande torréfiée, enrobée de sucre cuit et coloré en rouge ou en rose serait bel et bien née dans la région : entre le Rhône et la Savoie
  • Quenelle de Lyon – Confiserie, ce chocolat est une version sucrée et chocolatée des quenelles lyonnaises. Le bonbon est composé d’un duo de pralinés enrobé d’un mince nappage de chocolat blanc
  • Coussin de Lyon, bonbon carré, rappelant la forme d’un coussin. Composée d’une ganache de chocolat parfumée au curaçao, enveloppée dans une pâte d’amande vert candie
papillotes de Lyon confiserie et bonbon du lyonnais
quenelle de lyon confiserie maison voisin lyon
Le Gourmeur tour de France a velo

Lyon est une ville qui se situe dans le département du Rhône, exactement là où deux fleuves se rejoignent à savoir la Saône et le Rhône.

Si Lyon porte le titre de capitale de la gastronomie française, ce n’est pas pour rien. La cuisine lyonnaise est très largement influencée par son passé et notamment son passé industriel du XIXe siècle. En effet, à cette époque, beaucoup d’entreprises textiles travaillant la soie sont implantées à Lyon. Dans ses usines travaillent les canuts, un surnom donné aux ouvriers textiles de la ville. Peu fortunés, ces ouvriers se restauraient dans des lieux que l’on appelait des bouchons et où des plats peu cher, majoritairement confectionné avec des abats, étaient servie. Il faut savoir que les bouchons lyonnais n’étaient pas des restaurants, au sens que nous lui connaissons aujourd’hui. En effet, le «mâchon» qui y était pris, n’était pas un repas à proprement parler, mais plutôt un encas composé de produits simples, de restes de la veille et de cochonnailles, le tout généreusement arrosé de Beaujolais ou de Côtes-Du-Rhône servis au pot. Le pot lyonnais étant un autre emblème des fameux bouchons.

Mais les bouchons lyonnais ne sont pas seuls à expliquer la renommée gastronomique de Lyon. Les “Mères lyonnaises” ont grandement participé à la réputation gastronomique de la ville. À l’origine, ces femmes sont les cuisinières de grandes familles bourgeoises de Lyon, qui décidèrent de se mettre à leur compte à partir du XVIIIème siècle. L’apogée des “Mères lyonnaises” se fait principalement dans l’entre-deux-guerres et plus particulièrement au moment de la crise économique de 1929, qui oblige les familles bourgeoises qui n’ont plus les moyens, à se séparer de leur cuisinière, les poussant ainsi à ouvrir leur propre établissement. Au début, les “Mères lyonnaises” offraient une cuisine simple, régionale mais raffinée, à des prix abordables. Leur clientèle et l’arrivée du guide Michelin les ont poussées à faire évoluer leur cuisine et à progressivement abandonner cette cuisine riche et populaire pour tendre vers une cuisine raffinée qui plaisait aux critiques du fameux guide. La mère Brazier fut d’ailleurs la première femme à obtenir 3 étoiles dans le guide rouge.

Aujourd’hui, la mode est à la gastronomie épurée et raffinée, aux antipodes de ce que proposaient les «Mères lyonnaises» de leur temps. Les chefs étoilés, meilleurs ouvriers de France pour certains, ont investi les cuisines de ces établissements pour proposer une cuisine plus contemporaine. Ainsi Lyon est devenue une scène gastronomique de haut vol avec ses restaurants étoilés et notamment avec présence du très célèbre et regretté Paul Bocus.

Mais Lyon ce n’est pas que ses bouchons et ses restaurants gastronomiques, c’est aussi de belles brasseries comme la très célèbre Brasserie Georges.

Si la gastronomie lyonnaise peut paraître orientée vers le salé, la ville regorge de confiseurs, chocolatiers et pâtissiers de talents comme la Maison Voisin, la Maison Richart ou Bernachon qui ont notamment créé des confiseries rendant hommage à l’histoire de la ville comme avec le cocon de Lyon ou le Coussin de Lyon pour la Basilique Notre Dame de Fourvière.